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Down By The River

2 février 2008

Tremblez

                                       

                                          I/ Alerte à

la Populace

– Complot Généralisé

Source: wikipédia

"Depuis quelques années, une controverse accuse deux des Télétubbies d'avoir des tendances homosexuelles : les mâles et les femelles sont indissociables.

Au Brésil, un professeur qui a mené des expériences concernant les réactions des enfants face à certains épisodes révéla leurs difficultés à différencier les genres des télétubbies et mis en avant leur propre identification aux personnages. Certains parents ont donc interdit à leurs enfants cette série télévisée.

Aux États-Unis, le conservateur chrétien Jerry Falwell accusa Tinky Winky d'être un « homosexuel révélé », entre autres, de par sa couleur mauve, associée au mouvement gay."


L'enquête est lancée.
Il semble évident que l'industrie du divertissement dans son ensemble est à la base d'une vaste conspiration ayant pour but de semer le chaos généralisé. Et ce - bien entendu - dans une vile optique de domination écrasante de la planète.
 
La menace frappe à chaque instant par l'intermédiaire de vos postes de télévision, radios et autres vecteurs audiovisuels de pathologies cérébrales.

Quand le voile pixélisé sera enfin tombé surtout n'hésitez pas à réagir.

                                               Mangez votre sainte Télé.

                           

                                                                              

                                                                                ***

                                         

                                       II/ Démantèlement de Conspiration                                                                  

Une énorme conspiration clownesque s’est bel et bien développée dans les rouages de notre société de consommation et de communication.

Mais comment s’infiltre-elle dans nos boites crâniennes ?

Des médias en tout genres sont sollicités par cette conquête cérébrale d’une ampleur phénoménale.

La Télévision

et

la Radio

sont les véritables murs porteurs de cet édifice maléfique (nous le verront par la suite) mais sont loin d’être les seuls à jouer un rôle majeur.

En effet, la bande dessinée (ou plus communément appelée BD) n’est pas en reste dans la bataille. Un des plus célèbres ouvrages du genre fait figure de véritable ode à l’ultra violence. Astérix et Obélix, BD qui regroupe de nombreux albums vendus dans leur totalité à 280 millions d’exemplaires, vante les mérites d’un gang de barbares drogués et complètement dégénérés.

Une aliénation qui devient paroxystique en la personne d’Obélix. Un personnage arborant fièrement un pantalon rayé blanc et bleu, sordide vestige de son séjour de quatre années en milieu pénitencier (comportement caractéristique de certains détenus qui suite à leur incarcération portent un vêtement, un tatouage ou une énorme cicatrice – signification ostentatoire de leur enracinement profond au système carcéral.)

Obélix est donc un repris de justice (condamné pour violences physiques et probablement pour viol sur la belle Falbala et le petit idéfix) qui manifeste toujours au travers des différents albums de

la BD

un comportement violent et délinquant qui incite non seulement à l’agressivité mais également - compte tenu de son casier judiciaire - à la récidive pénale.

Mais il n’est qu’un pion dans toute la mécanique du gang gaulois. Une tribue qui s’apparente davantage à une terrifiante horde de Hell’s Angels qu’à une grande famille de hippies sur le retour.

Une tribue dans laquelle les drogues ont acquises une place considérable. Selon eux, c’est une « potion magique » qui leur confère une force sans limites. Une potion magique qui n’est ni plus ni moins qu’un détonnant mélange de cocaïne, speed et divers barbituriques euphorisants (seconal, nembutal…) sans oublier bien entendu un régulateur cérébral adapté (clozapine) afin d’éviter les réactions schizophréniques et psychotiques. Cette dernière est préparée avec une terrible minutie par leur prétendu « druide » Panoramix (qui n’est en fait qu’un vieux beatnik refourgueur de came). Un personnage qui tout au long des tristes aventures d’Astérix et Obélix n’a jamais dévoilé le secret de sa potion ; ne voulant tout simplement pas voir la brigade des stups frapper à la porte de sa cahute avec pour mission d’effectuer une perquisition.      

Inutile de préciser que toute cette machinerie bédesque a pour seul et unique but d’influencer les esprits initialement innocents afin de propager le chaos nécessaire à la mise en place d’une domination.

Dans tout ce mécanisme diabolique l’audiovisuel semble le support multimédia le plus adéquat – car susceptible de toucher un plus grand nombre de personnes simultanément. Ainsi a pût se développer il y’a de cela quelques années le phénomène Chantal Goya. De son véritable nom Chantal De Guerre (transformé pour ne pas éveiller les soupçons), elle est une chanteuse de comptines qui sévit dans les années 60-70. La télévision permit à la majorité de la population de découvrir que la coupe de cheveux phallique de Chantal Goya n’était pas sans rappeler la forme d’un gland. Et lorsque la chanteuse se dandine dans le poste, balançant sa tête de droite à gauche, c’est un gros gland turgescent qui s’agite dans les têtes des gamins de l’époque (et c’est en cela que réside toute la cruauté du phénomène). Une image quasi subliminale qui favorise l’apparition chez l’individu/victime d’une nymphomanie avancée ou de divers troubles d’ordre sexuels.

La surreprésentation des nymphomanes et des pédophiles parmi le fan-club de Chantal Goya n’est donc plus un mystère mais une preuve du ralliement de la chanteuse au mouvement conspirationniste.

Malheureusement son action ne se limite pas à la perversion sexuelle des esprits, elle étend ses ramifications dégueulasses dans de sombres incitations à la violence envers autrui. En 1977 (l’année du punk, ce n’est pas un hasard) la chanteuse sort son single « Un lapin » dans lequel y figure les paroles suivantes : Ce matin un lapin a tué un chasseur/ C’était un lapin qui avait un fusil. L’incitation au port d’arme est discutable mais celle au meurtre ne peut être niée. D’ailleurs, les effets de ces paroles encourageant à la violence se sont fait ressentir dés l’été 77 avec une augmentation sur la période considérée de 59% des homicides volontaires de chasseurs par des lapins. Un constat qui malheureusement fût écarté du champ de vision de l’opinion publique par le Bureau Industriel du Divertissement Exponentiel (BIDE) ; et ce pour éviter un scandale d’ampleur nationale. 

La liste de telles déviances n’est bien entendu pas exhaustive et il reste fort à parier que le débarquement de nouvelles formes de divertissement multimédia ne fera qu’empirer l’état du chancre social qu’est devenue notre société civilisée.

Autrement dit, l’état d’urgence n’est pas loin d’être déclaré.

Croyez moi – par delà les décors de polystyrène froid la menace s’empare de vos vies – et avec le sourire s’il vous plait. 

                                                                                   

                                                                                     Kanevera S. Moleskine

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2 février 2008

Les déséquilibrés Chavirants

Comme par magie, les sentiments se bousculent avant de disparaître. Ou alors ils ne sont peut-être jamais arrivés à destination – dans cette boite pulsatoire aux battements incertains, jusqu’au déséquilibre il ne reste qu’une seule voix qui puisse les rétablir. 

« Va t’en, bat toi et ne reviens pas. Fais ta vie, ne m’emmerde pas… Et ne va surtout pas croire que tu me manqueras. Toi et tes yeux bleus cobalts, à la lueur éternelle.

Toi et tes soupirs trop remplis, de toutes sortes de désespoirs.

Toi et tes lèvres saignantes, couvertes de baisers et pourtant si froides.

                                                 Je ne sais pas.

Toi et tes revers de la main, qui balayent les mouvements en suspens – trop lassée d’attendre tu préfères tout revendre.

Je vais y réfléchir. »

Mais surtout pas trop vite, car le vent ne se risquera jamais à nous – les déséquilibrés chavirants.      

2 février 2008

Instinction

C’est marrant comme au milieu du brouillard la fumée disparaît.

Alors que les chiens veulent crever tendrement,

Jack s’amuse aux seins d’une vague sérénité - en attendant.

Alors qu’à chaque tournant Esquina tremble.

Les tyrans – à grands coups de grenades – dispersent les étoiles aux quatre coins de l’enfer.

On les rattrape du bout des doigts, mais au final… rien à faire.

Je retiens ce qui reste des ruines d’antan : Morale, éthique et bien-pensants.

Pour ne jamais céder la place aux ahuris qui débarquent.

Et surtout n’oubliez pas :

Vous appelez Jeunesse ce que j’appelle Gangrène. Amen

                                                               

                                                              Kanevera S. Moleskine

2 février 2008

Avant tout

  Les articles publiés sur ce blog sont d'anciens textes. Je les met ici pour les garder quelque part. Il y'a pas mal de choses assez différentes (poesie post hallucinatoire, nouvelles névrosées et tribulations de toute sorte).

J'opèrerais un tri dans tous les textes mais ne les retoucherais en aucun cas. Moins par envie de préserver leur perfection littéraire (tout de même) que par souci de retrouver l'élan qui m'a poussé à les écrire.

Aujourd'hui je n'écris plus vraiment. Et si je publie ces anciens textes c'est peut être un peu aussi pour m'y remettre plus facilement.

                                                               ***

Merci beaucoup à Dame Marianne sans qui "rien n'aurait été possible" ^^

(PS: les commentaires du genre "oué salut c'est cool ! va sur mon skyblog! hihihi! pleins de bizzzousss" on s'en passera, c'est mignon mais ça sert à rien, limite je préfère me faire insulter, puis ça aura surement l'avantage d'être mérité. Partant de là, tout ce qui est constructif est bienvenue.)

                                                            

                                                                 ***

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